Naufrage du bateau pilote « La parquette », au Minou

Le 15 juillet 1964, perdu dans la brume épaisse, «la Parquette», bateau pilote de Brest s’échoue sur les roches entre le Grand et le Petit Minou. Une forte houle de suroît battait la côte. Les bateaux de secours ne pouvaient s’approcher car ils risquaient de subir le même sort.

Le pilote allait prendre en charge le cargo “Monique Schiaffino”.

Était sur place pour le sauvetage:
– « l’Iroise », l’autre bateau pilote.
– « le Hêtre », un remorqueur de la direction du port.
– « le Taï », le canot de sauvetage de Camaret.

Les trois hommes de l’équipage finirent par accéder à la falaise. Les fusilliers-marins de Toulbroc’h qui avaient été avisés par la préfecture maritime les prirent en charge.

Le sort du bateau fut rapide. A l’aube, il ne restait plus que des débris.

« PV Radio Conquet : 15 juillet, 00h40 de GMT : mayday de la Parquette, sommes échoués au Minou.

A 01h50 GMT, l’Iroise, vedette du pilotage sortie de Brest : nous sommes au Mengam, route le Minou, visi nulle sous brume.

A 01h59 GMT, du phare du Minou : La Parquette est échouée sur la plage du Minou dans le nord-ouest du phare.

A 02h00 GMT, de l’Iroise : avons repéré La Parquette, on ne peut approcher à cause des rouleaux, on aperçoit les signaux lumineux de l’équipage. (Même chose pour le Taï) de Camaret.

02h40 GMT, l’équipage de la Parquette a été récupéré sain et sauf par les commandos de Toulbroc’h. »

Sources: JP Clochon. Le télégramme de Brest.

La Parquette à quai à Brest, vers 1955. l’Iroise est à couple. L’ancre est le signe des pilotes . L’ancre était peinte sur l‘étrave et sur les voiles . Et sur un coffre. Collection : JP Clochon (carte postale, édition Rema).

Ce qui reste de la Parquette sur le Minou, le matin du naufrage. Le navire a été broyé sur les brisants. Photo du télégramme. Médiathèque de Brest.

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